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Le Symbolisme belge: littérature16/04/2021

Si, à côté de la visite numérique de l'exposition berlinoise, vous désirez lire d'avantage sur les représentants du symbolisme belge, nous avons préparé un choix de livres actuels d'auteurs belges.

James Ensor à Bruxelles de Vincent Delannoy

Il est habituel de présenter James Ensor (1860-1949) comme un peintre ostendais. Sans nier l’importance de la reine des plages dans la vie du citoyen Ensor, c’est surtout ailleurs, à Bruxelles principalement, que James Ensor accède au rang d’artiste. C’est à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles qu’il se forme. C’est à Bruxelles qu’il noue les contacts déterminants pour sa carrière d’artiste. C’est à Bruxelles qu’il se fait connaître. C’est à Bruxelles qu’il expose au salon des XX dès 1884. C’est surtout à Bruxelles qu’il trouve des acheteurs. C’est dans la capitale qu’il fait imprimer ses eaux-fortes, toute sa vie durant.

James Ensor à Bruxelles, Delannoy, Vincent, Samsa, 160 p. ; 14 x 21 cm, 22,00 €, ISBN : 978-2-87593-310-2

Le Mystère Spilliaert de Kate Millie

Peintre reconnu pour une œuvre intense mêlant mélancolie, cauchemars et plages énigmatiques, Léon Spilliaert est souvent perçu comme un symboliste perdu dans de sombres angoisses existentielles… Il n’en est rien. Admirateur de Nietzsche, ami d’Émile Verhaeren et de Stefan Zweig, Spilliaert, qui ne peignit quasi que des arbres à la fin de sa vie, fut, avant tout, un visionnaire. Les personnages de ce roman vont se rencontrer et se raconter en retraçant sa vie et son œuvre. Dans une dynamique mêlant passé et présent, amour perdu, homme chancelant, buveuse d’absinthe et nature guérisseuse, ce livre emmène ses lecteurs à Ostende, Bruxelles et Paris sur les pas d’un immense artiste.

Le Mystère Spilliaert | Kate Milie + repoductions d’œuvres en quadrichromie | 180° éditions | 164 pages | 2020 | ISBN : 978-2-931008-33-1

Être moi, toujours plus fort. Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert de Stéphane Lambert 

Ostende, début XXe. Un jeune peintre mélancolique, Léon Spilliaert, scrute la mer à travers l’obscurité. Il porte un nom flamand ; admire son compatriote Ensor ; est hanté par la géométrie instable de sa ville natale et par la vie secrète des apparences et des ombres. Un siècle plus tard, Stéphane Lambert revient sur ses terres, et entreprend à son tour ce même voyage géographique où les pensées se confondent à l’univers trouble du peintre. Car l’art est toujours un miroir poreux. Stéphane Lambert, par la grâce de ses intuitions et de son regard, saisit la quintessence du pouvoir hypnotique de l’œuvre de Spilliaert.

Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert de Stéphane Lambert, Arléa-Poche n° 256, texte inédit, 18 juin 2020, 128 pages – 10 €, ISBN : 9782363082237